mardi 26 mars 2019

Manga - Hell's Paradise de Yuji Kaku


Résumé :
Japon, époque d’Edo. Gabimaru, le plus puissant des shinobi, croupit en prison. Malgré sa condamnation à mort, aucun bourreau ne parvient à lui ôter la vie. En effet, son initiation au ninjutsu lui permet de résister aux plus atroces des tortures. C’est alors qu’il reçoit la visite d’une singulière exécutrice : Sagiri de la famille Yamada Asaemon. Celle-ci lui offre la possibilité d’être innocenté et relâché, mais à une condition : se rendre sur l’île mystérieuse de Sukhavati et en ramener l’élixir d’immortalité !

Aloha les bookworms ! 

Encore un manga ?! Et oui, je vous avais prévenu dans un article précédent, en ce moment je lis beaucoup de mangas ;). Et je dois encore une fois remercier les éditions Kazé qui m'ont fait la superbe surprise de m'envoyer Hell's Paradise dans un colis à tomber par terre ! Vous êtes les meilleurs
J'ai passé un très bon moment avec ce manga qui est une très belle réussite aussi bien au niveau des dessins que de l'histoire. Mais je l'ai lu juste après Jagaaan et j'avoue avoir préféré ce dernier qui a été un gros coup de cœur... Bref ! On est pas là pour parler de lui (il a déjà eu son article non mais dis donc ! ), on est là pour parler de Hell's Paradise, alors c'est parti mon kiki ! 

Dans ce manga nous allons suivre Gabimaru, un puissant shinobi qui est sur le point d'être exécuté. Le problème ? Et bien, personne n'arrive à le tuer. Immortalité ? Magie ? Volonté de vivre surpuissante ? En tout cas, Gabimaru ne meurt pas. C'est alors qu'entre en scène Sagiri, une jeune femme qui vient d'un éminent clan d'exécuteurs, venue pour proposer un pacte à Gabimaru : elle lui offre d'annuler sa peine de mort en échange d'une mission organisée par le Shogunat (c'est le régime, de type militaire, qui est en place à l'époque et qui dirige le Japon ). 
En effet, le Shogunat veut récupérer un élixir d'immortalité sur une île qui ressemble à un vrai paradis et qui est baptisé "au-delà". Cet élixir est très convoité mais toutes les expéditions se sont soldées par des échecs, la seule personne qui en est revenu a des fleurs qui lui poussent de partout sur le corps ou plutôt dans le corps (les images sont bien dégueu d'ailleurs, même si ce sont de très belles fleurs xD ). C'est donc pour cela que le Shogunat a décidé d'envoyer des criminels, "des rebuts de la société", condamnés à mort pour ne pas avoir à déplorer de "pertes importantes". Chaque criminel sera accompagné d'un exécuteur pour le surveiller et veiller à ce qu'il revienne avec l'élixir. C'est donc dix binômes, soit vingt personnes au total, qui partent à la recherche du précieux élixir, en espérant revenir indemne (pas en parterre de fleurs vivant quoi xD ) et, bien entendu, récupérer l'amnistie du Shogunat. 
L'île, sous ses airs de paradis sur terre, réserve bien des surprises et je pense que l'aventure ne sera vraiment pas de tout repos !

Gabimaru et Sagiri sont deux personnages assez attachants dès le début. Très différents et pourtant très proches, tous les deux sont des tueurs nés. Gabimaru vient d'un clan de shinobis, il a été élevé dans le but d'assassiner et de ne rien ressentir c'est d'ailleurs pour cela qu'on l'appelle "Gabimaru le vide". Sagiri vient d'un clan d'exécuteurs, c'est la seule femme à ce poste et elle aimerait pouvoir égaler son père. Son but est d'arriver à trancher des têtes en une seule fois, le plus nettement possible pour ne pas faire souffrir les personnes exécutées. Elle n'a pas eu une enfance facile et son statut de femme est souvent mis en cause par les hommes du clan mais elle ne baisse pas les bras, au final elle n'a pas vraiment le choix. Gabimaru n'a pas le droit de quitter son clan, il est né pour tuer et doit continuer à le faire toute sa vie... On pourrait penser que c'est un personnage complètement vide comme le laisse pressentir son surnom mais il n'en est rien. Sagiri a décelé la faille de Gabimaru. En effet, il est amoureux de sa femme, il voudrait la retrouver et n'a donc aucune envie de mourir. 
Bref, ces deux personnages se ressemblent bien plus qu'on pourrait l'imaginer.
Bizarrement, on sent qu'il y a un lien qui se créer entre ces deux personnages. C'est aussi Sagiri qui est chargée de surveiller Gabimaru sur l'île mais les dangers qu'ils vont rencontrer vont peut-être changer un tantinet leur relation. Se pourrait-il qu'ils deviennent des partenaires après tout ? 

Graphiquement, je n'ai rien à redire ! Les dessins sont superbes et bien détaillés, le trait fait bien ressortir toute la dureté du paysage et du monde qui entoure les personnages. Il y a un réel travail sur les costumes (on a d'ailleurs, entre chaque chapitres, des petits focus sur les vêtements des personnages, c'est plutôt cool ). Les scènes de combat sont assez dures et violentes mais très belle et bien réalisées. Attention, ce n'est pas un manga à mettre entre toutes les mains, mais il reste bien moins gore et violent que Jagaaan ^^. 
Quand on arrive sur l'île on reste ébahi devant sa beauté, les dessins sont magnifiques et on a envie d'y être. Mais on va très vite déchanter et se rendre compte que cette île est vraiment très étrange...
On fini avec beaucoup de questionnements : qu'est-ce que c'est que cette île ? Vont-ils trouver l'élixir ? Existe-t-il vraiment ? Quelles sont les vrais desseins du Shogunat ? Comment évoluera la relation entre Gabimaru et Sagiri ? Sont-ils vraiment si différents ?
C'est un premier tome très prometteur qui m'a beaucoup intrigué et je lirai la suite avec plaisir, j'ai hâte ! 


Êtes-vous prêt à entrer dans l'au-delà, le paradis des Dieux, l'île dont personne n'est encore revenu indemne ? : )


dimanche 24 mars 2019

Chronique - Quand je laisse la parole au chéri ... :) ❤


Aloha les lecteurs ! 

Aujourd'hui je vous propose un article un peu différent des autres puisque ce n'est pas moi qui vais vous donner mon avis :). Mon copain lit beaucoup en ce moment et on discute pas mal de nos lectures. Il n'arrête pas de m'en conseiller et du coup je me suis dit que ce serait génial s'il pouvait aussi les conseiller à d'autres personnes.
Le problème c'est qu'il n'a pas très envie d'ouvrir un blog à son tour (ou un compte instagram, ou un compte twitter, ou une page facebook... bref c'est pas son truc xD ) alors je lui ai proposé de lui laisser la parole le temps d'un article pour vous faire part de ses derniers coups de cœur !
En quelques lignes, voilà ses minis chroniques sur 5 livres différents : ). Quoi que vous allez peut être le remarquer mais un thème revient souvent dans ses lectures ; ).



LA CANTINE DE MINUIT de Yarô Abe

Un restaurant ouvert de minuit à sept heures du matin, ne peut pas fonctionner correctement me direz vous, et bien c'est une idée fausse. C'est dans ce lieu que se croise nombre de personnes bien différentes, venant simplement boire un verre ou bien manger un morceau. Ce restaurant sert ce qu'il veut au client, dés lors qu'il a de quoi le préparer.
Mince pour un synopsis ? Pas du tout ! Ce sont des petites portions de vies que l'on observe avec pour point de départ la commande de chacun. Autant de vies que de chapitres dans ce manga bien ficelé, qui vous attire à lui par la simplicité de son trait et les émotions diverses qu'il peut vous procurer. On pleure, on rie, on s'émeut de ces tranches de vies racontées autour de bons petits plats.
Légèreté et sobriété, voilà ce qui caractérise les tomes de ce manga, aussi émouvant qu'amusant.
Le petit bonus ? Il existe une série Netflix de seulement une saison respectant les codes installés au travers des tomes. Un petit bonheur.


PLAYER ONE de Ernest Cline 

En 2045, le monde n'est plus ce qu'il était, plusieurs conflits ont éclaté au début du XXIeme siècle, créant ainsi un taux de chômage trop élevé, et laissant une population inactive.
La seule échappatoire, l'Oasis, une réalité virtuelle qui a pris en charge l'éducation des enfants, et qui emplois leurs parents.
Tout se passe ainsi jusqu'à ce que le fondateur de l'Oasis, James Hallyday, meurt. Il laisse alors derrière lui une fortune colossale et les commandes de l'Oasis. Pour trouver son successeur, il a élaboré une quête avec plusieurs énigmes à résoudre et le premier qui réussira, héritera de l'Oasis.
C'était la méga-production cinématographique de 2018, l'un des meilleurs Spielberg, truffé de référence à la pop-culture, et bien devinez quoi ? Le roman ayant inspiré le film est encore mieux ! Les références sont certes, comme dans le film, faites à la pop-culture, mais elles sont aussi beaucoup plus pointues. L'histoire est bien tramée, ce monde virtuel qui s'est substitué au réel est encore plus omniprésent. C'est un roman drôle qui vous maintiendra en haleine pendant toute votre lecture. Si le film vous a plu, vous allez être dingue du livre !


LE VIEIL HOMME ET SON CHAT de Nekomaki 


Une vraie pépite ! Une pépite de simplicité. On respire ici l'air marin et la vie en plein air. Nos deux protagonistes sont Daikichi, un instituteur à la retraite, et son chat, Tama. Deux vieux compères, qui se trouvent au cœur de la ville aux chats, une ville de pécheur sur la côte. Daikichi est veuf, mais il n'est pas seul pour autant, il passe parfois ses journées avec Iwao, son ami d'enfance (héro malgré lui d'un chapitre touchant expliquant pourquoi il "déteste les chats" comme il aime tant le dire ). Cet ouvrage se découpe en plusieurs chapitres qui font chacun référence à une saison. On suit la vie simple de Daikichi et de Tama, un condensé de petits moments, tous plus touchants les uns que les autres, le tout servi avec quelques recettes de cuisines et des dessins colorisés à l'aquarelle. Une merveille pour les yeux !




MANGÉES : UNE HISTOIRE DES MÈRES LYONNAISES de Catherine Simon 

Etienne Augoyard journaliste d'origines lyonnaises revient à sa ville natale dans le but d'écrire un article mettant en lumière celles qui ont fondé la renommée gastronomique de la ville. Il se heurte alors au manque de documents d'archives et à l'amnésie étrangement sélective d'un milieu devenu masculin. Il décide alors de chercher les témoins de cette période, afin d'éclaircir les points d'ombres de l'histoire de ces mères lyonnaises (on remarquera d'ailleurs que dans Lyon, il y a seulement deux rues qui portent leurs noms ).
A l'heure de la street food et du manger vite, on nous raconte l'histoire de cette cuisine populaire et généreuse qui donne incroyablement faim ! Mais c'est avant tout l'histoire, de ces femmes audacieuses et travailleuses qu'étaient les mères lyonnaises et qui ont donné à la cuisine locale tout son prestige.
Un livre qui va vous mettre du baume au cœur et surtout l'eau à la bouche !


LE GOURMET SOLITAIRE de Masayuki Kusumi au scénario et Jirô Taniguchi au dessin

Un intitulé pareil ça attise la curiosité, non ? En feuilletant l'ouvrage, j'ai été interpelé par les nombreuses et magnifiques représentations de plats nippons (ni mauvais... désolé, le jeu de mots pourris est sorti tout seul ). J'ai mis du temps avant de pouvoir l'acheter mais plus j'attendais, plus l'envie de déguster ce livre se faisait grandissante !
Une fois entre mes mains, j'ai alors découvert une sorte de guide gastronomique, touristique et culturel du japon. On ne se contente pas de suivre le héros dans ses brèves aventures culinaires, on découvre à chaque fois une nouvelle ville, un nouveau quartier. Dans chaque histoire, c'est la découverte de l'histoire du plat mais aussi des lieux où le gourmet solitaire vient sustenter sa faim. Un plaisir pour les yeux, qui donne l'envie de gouter les plats, mais aussi de découvrir cette grande culture que semble être celle du japon.
Que vous soyez de simples gourmets ou des fans de culture japonaise, n'hésitez pas à franchir le pas de porte de votre librairie (à défaut de celui des restaurants du livre ) et découvrir ce superbe livre !


Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui : ) ! J'ai trouvé ça super sympa de laisser mon chéri parler des livres qu'il avait aimé et je crois que ça lui a bien plu aussi ^^. Je pense qu'on retentera l'expérience et qui-sait, peut-être qu'une autre fois je laisserai la parole à quelqu'un d'autre ; ).


vendredi 22 mars 2019

Manga - Jagaaan de Muneyuki Kaneshiro et Kensuke Nishida


Résumé :
Shintarô Jagasaki est un jeune flic de quartier qui jour après jour se fait humilier par de jeunes voyous et par ses collègues du commissariat. Son avenir semble tout tracé : fonder une famille avec sa copine et poursuivre sa vie insignifiante... Mais cette perspective lui donne la nausée et derrière son sourire de façade, se cachent de violentes pulsions meurtrières. Un jour, lors d'une mission de routine, il tombe face à face avec un mutant chaotique et ravageur ! C'est alors que la main droite de Shintarô se métamorphose... Face à la destruction et au désespoir, un héros au côté sombre vient de naître !

Aloha les bookworms ! 

Et oui encore un manga :) ! Mais j'adore ça je pense d'ailleurs en présenter assez souvent parce que j'en lis pas mal ces derniers temps ^^. En tout cas, ça tombe bien parce que les éditions Kazé ont eu l’extrême gentillesse de m'envoyer Jagaaan de Muneyuki Kaneshiro et Kensuke Nishida que j'avais très très envie de découvrir ! Je les remercie infiniment . J'ai adoré ce tome 1 ! J'ai beaucoup rigolé, c'est tellement absurde et barré haha. Un vrai coup de cœur et j'ai vraiment hâte d'avoir la suite ! 

/!\ Bon je le dis tout de suite, il n'est pas à mettre entre toutes les mains. En plus de scènes très violentes et gores, il y a aussi quelques scènes de sexe /!\

Le résumé m'a beaucoup intrigué et la couverture aussi je dois dire avec ses belles couleurs. Je n'étais pas trop fan des dessins mais au fil de ma lecture je me suis habituée au style graphique du mangaka. Il faut dire que les visages des personnages sont assez spéciaux. Leurs expressions faciales expriment de très fortes émotions comme l'horreur ou l'euphorie mais de façon démesurée, ça peut faire peur haha. Mais il faut dire que ça va bien avec l'histoire ça renforce le côté sombre et barré.

On va retrouver notre personnage principal, Jagasaki Shintarô, dans la petite ville de Buppa. C'est un agent de police dont la vie est banale à souhait. Les habitués du quartier se moquent de lui et personne ne le respecte mais lui, et bien il se soumet et garde un sourire de façade en permanence. Il a une petite amie mais même avec elle sa vie reste routinière et la passion ne l'habite plus. Elle aimerait lui présenter ses parents, se marier avec lui et avoir des enfants mais Shin comme à son habitude continue de sourire bêtement et ne fait rien, il subit totalement sa vie. Il n'a qu'un seul rêve, sortir son arme de service et tirer sur tous les gens qui se paient sa tête et qui rendent sa vie minable. Mais bon, il ne le fait jamais, ça reste un fantasme et il continue de vivre ainsi.

Un jour, une chose très bizarre va arriver, une pluie de crapaud va s'abattre sur la ville. Lors d'une intervention dans le métro avec un collègue, Shin va assister à un phénomène encore plus étrange que les crapauds. Un homme très en colère va se transformer en monstre avec une langue tranchante qui va massacrer tous les passagers. Shin va enfin dégainer son arme mais la langue du monstre va lui trancher les doigts au moment où il allait appuyer sur la détente. Shin se voit mourir mais à ce moment ses doigts tranchés se rassemblent en une sorte de canon avec lequel il arrive à tuer le monstre.
Choqué mais en vie, Jagasaki remarque qu'une petite chouette avec un casque d'aviateur l'observe. Elle fouille le corps du monstre, en sort un crapaud et... le MANGE ! Elle explique ensuite à Shin que ces crapauds prennent le contrôle de l'esprit des humains en entrant dans leur corps, les transforment en monstre. Elle s'appelle Doku, ensemble, ils vont devoir faire équipe pour se débarrasser de tous les "xénopathes fous" ou "crapadingues", comme il aime les appeler.

Alors ? Ce résumé ne vous donne pas envie ?! Moi je suis complétement fan !
Je n'ai pas été déçue par ce premier tome. Shin, qui aux premiers abords est totalement banal, se révèle être un héros assez flippant et vraiment pas net. Il cache ses vraies pensées, sourit sans cesse pour cacher le fait qu'il déteste sa vie, c'est hyper malsain ! Sa transformation va le bouleverser et il va enfin pouvoir changer les choses dans sa vie... de façon très radicale ! 

La violence arrive d'un coup et on reste assez choqué, c'est très très gore ! Mais là où le manga pourrait juste rester sombre et dark il est en fait très drôle et c'est absurde ! Complétement absurde ! La façon dont le héros sourit tout le temps et accepte la situation, les dialogues, les transformations, la violence et même la chouette, Doku, qui est toute mignonne mais qui mange des crapauds et se moquent de Shin... Il y a un réel décalage et c'est ça qui est génial : ). Les crapadingues qui prennent possession des esprits humains, stimulent leurs désirs cachés, les rendant complètement fous, de vrais détraqués qui se mettent à tuer à tour de bras dans la plus absurde des façons ! (oui je dis beaucoup de fois "absurde" mais c'est vrai c'est absurde et puis j'aime ce mot xD).

Ce manga est complètement fou ! La violence exacerbée est contrebalancée par l'absurdité de l'histoire et des situations. Mais ce n'est pas juste un manga violent et gore gratuitement, dans le fond il dénonce les dérives d'une société contaminée par l'hypocrisie. Les gens ont des plans de vie tout tracés et la plupart vivent dans la routine. On ne connait pas les pensées sombres des gens mais s'ils les exprimaient ce serait très vite l'anarchie ! Et c'est justement ça qu'on retrouve dans Jagaaan, la véritable nature des gens sort au grand jour et le chaos s'empare de la ville ! 


Un très bon seinen, complétement fou avec un humour déjanté, de la violence et du gore, une série qui s'annonce totalement loufoque et absurde ! Un coup de cœur inattendu.



vendredi 15 mars 2019

Cinéma - Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez


Synopsis
Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé - elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer. 

Aloha tout le monde !

La semaine dernière, je suis allée voir Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez. Ce n'était pas prévu, à la base, on devait voir deux autres films avec mon chéri, Green Book et Vice mais on s'est trompé de cinéma (haha les boulets xD ) du coup on a été voir celui là. J'avais entendu beaucoup de très bons retours sur Alita et il me tentait un peu je dois l'avouer mais je n'avais pas forcément l'envie d'aller le voir au cinéma mais vu que l'occasion se présentait, nous y sommes allés gaiement !
Bref ! Finalement je l'ai vu et... je n'ai pas aimé. Une grosse déception pour moi (mais aussi pour mon chéri ) pour ce film, je ne m'attendais pas à ça (ne me tapez pas s'il vous plait xD ).
Je vais tenter de vous expliquer pourquoi je ne l'ai pas aimé, bien sûr ceci n'est que mon avis, ça n'engage que moi et je ne suis pas experte en la matière :). 

D'abord je vais quand même parler de ce que j'ai aimé dans le film. L'histoire de base est vraiment cool, des cyborgs, de la science-fiction toussa toussa, bref tout pour me plaire ! J'ai adoré les images de synthèse, Alita est superbe et vraiment crédible, c'est super bien fait ! Les scènes d'actions, de combat sont super bien réalisées et les effets sont bluffants ! 
Mais pour moi ça n'a pas suffit...


J'ai vu le film en version française et je ne suis pas du tout convaincue par le doublage que j'ai trouvé très moyen. Pareil pour les acteurs, je ne les ai pas trouvé spécialement bon, pas très expressif dans l'ensemble et je pense que la VF joue aussi dans mon avis sur ce point là (oui j'adore la VO et j'ai toujours du mal à voir les films en VF, que voulez-vous je suis comme ça, n'en déplaise peut-être à certains ^^).
Je n'ai pas aimé le montage, je l'ai trouvé mal dosé. Il y avait des longueurs et au contraire des moments où ça allait trop vite, j'avais l'impression qu'il manquait des scènes, c'était terrible. Le scénario ne m'a pas emballé, beaucoup d'intrigues et de questions, je l'ai trouvé un peu fouilli, on s'y perd et c'est trop vite résolu à la fin.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, même Alita qui est pourtant super bien faite je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, et pourtant j'ai essayé très fort mais ce film ne m'a procuré aucune émotion particulière. 

Je ne vais pas m'étendre davantage sur ce film, c'est difficile de parler de quelque chose qu'on a pas aimé xD. Ce n'est pas un mauvais film, comme je l'ai dis au début il y a quand même des points positifs et là où moi je n'ai pas aimé certains aspects d'autres ont adoré donc les goûts et les couleurs c'est très variés ^^.
Bizarrement même si je n'ai pas aimé le film, j'ai bien envie de découvrir les mangas :), comme je le disais l'histoire de base me plait et je me dis qu'à l'écrit ce sera peut être mieux traité. 
Je ne vais, bien évidement, pas vous dire de ne pas aller voir Alita. Au contraire, allez y, faites vous votre propre opinion et venez en discuter en commentaire avec moi :).


Une histoire intéressante, une héroïne badass et de très beaux effets visuels, qui manquent malheureusement de cohérence avec un scénario assez confus et pas suffisamment développé, des personnages peu attachants et un montage médiocre.


dimanche 10 mars 2019

#PLIB2019 - Au service de sa majesté la mort de Julien Hervieux

#ISBN9782362312687
#PLIB2019

Résumé :
Londres, 1887. Prise dans le carcan de la société victorienne, Elizabeth, jeune journaliste indépendante, n’a d’autre choix pour exercer son métier que de passer un accord avec un journaliste qui lui sert de nom de plume. Un accord funeste : quand ce dernier est assassiné sous ses yeux, Elizabeth, devenue gênante, est sommairement abattue…
… pour se réveiller dans sa propre tombe.
Commence alors pour elle une toute nouvelle « existence ». Sous la surveillance d’un étrange chaperon, Elizabeth rejoint, à son corps défendant, les rangs des Revenants, des morts-vivants chargés de traquer ceux qui tentent de repousser la venue de leur dernière heure.
Elle œuvre désormais pour le compte de Sa Majesté la Mort elle-même, une activité bien loin du repos éternel…


Aloha les lecteurs ! 

Encore et toujours dans le cadre du PLIB2019 (non c'est pas toujours promis ^^ ), je viens vous parler du livre de Julien Hervieux : Au service de sa majesté la mort publié aux éditions Castelmore.
J'ai lu ce livre en deux jours et c'était une excellente lecture ! Il me faisait de l’œil depuis longtemps, même avant qu'il soit sélectionné pour le PLIB et honnêtement je ne pensais pas passer un aussi bon moment. Il y a tous les ingrédients pour une aventure incroyable : des revenants (pas des zombies hein ), des personnages loufoques et excentriques, une ambiance sombre et inquiétante à LONDRES (ma ville de cœur ! ), des complots pour défier la mort elle-même, des péripéties, des secrets et des découvertes complétement folles..

Nous nous retrouvons donc aux côtés d'Elizabeth, une jeune femme qui rêve d'être une journaliste reconnue mais de par son statut de femme, elle ne peut pas écrire sous son propre nom. Elle va donc écrire des articles pour le compte d'un autre journaliste atteint du syndrome de la page blanche et d'un sérieux problème d'addiction. Tout suit son cours jusqu'au jour où Elizabeth va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Elle va se faire assassiner... 
Voilà c'est la fin !..... 

Non je rigole, l'histoire n'est pas fini bien entendu : ). 
Elizabeth, après ce qui semble être un rêve complétement fou (ou un trip sous acide ça dépend comment on le voit haha ), va se réveiller dans son cercueil ! Persuadée d'avoir été enterrée vivante elle se fait sortir de sa fosse par un homme du nom de Mr Turner, qui lui explique qu'elle est bel et bien morte et qu'elle est maintenant une revenante ! 
Choisie par Charon lui-même (c'est le gars qui fait travers le styx aux âmes des morts mais ne vous inquiétez pas on vous en parlera mieux que moi dans le livre xD ), elle fait désormais partie de l'Ordre des revenants et doit à présent servir la Mort elle même et chasser les trompes-la-mort, les personnes qui essaient de repousser leur trépas.

L'histoire est rapide et il se passe énormément de chose en 300 pages mais justement pas le temps de s'ennuyer ! On tourne les pages avec envie et curiosité. L'univers décrit par Julien Hervieux est riche et très bien exploité, il n'y a pas de flottement et tout reste très clair, on ne se perd pas dans les explications. Le récit est original et j'ai bien aimé les personnages. Elizabeth est intelligente, forte et reste malgré tout "humaine". Elle s'habitue vite à son nouveau statut et n'hésite pas à prendre les choses en main quand elle le peut, elle est incroyablement dégourdie.
J'aime bien son "duo" avec Mr Duncan Turner qui est pour elle comme un père dans ce monde des morts. Il la guide, lui donne des conseils mais reste drôle et impertinent. Iseult la meneuse de l'Ordre est tout à fait incroyable. Elle est très autoritaire, on a du mal à imaginer que c'est une jeune fille de 14 ans qui est à la tête d'une telle équipe depuis des centaines d'années. Hank est adorable et pataud et se montre très utile dans plusieurs circonstances, on ne peut pas le détester. Mais son statut est assez compliqué et de ce fait, il est un peu la tête de turc de l'équipe. C'est dérangeant par moment de le voir se faire malmener par Iseult, heureusement qu'Elizabeth est plus tendre avec lui. Béatrix est génial ! Je la trouve très douce comme une poupée mais il ne faut pas la sous estimée car c'est une alliée de premier choix, une faussaire de talent.
Tous ces personnages sont très attachants, ils restent crédible malgré le fait qu'ils soient morts. Je pense qu'on peut facilement s'identifier à l'un d'entre eux. Et puis, il y a une très bonne dynamique entre les personnages, pas de blanc, pas d'inaction, il se passe toujours quelque chose et ils sont tous sollicités. 



Elizabeth se pose beaucoup de questions : est-ce très moral de tuer des gens même s'ils ont défié la mort ? Est-ce qu'ils le méritent ? Les revenants ont-ils le droit de faire ça ? Et c'est grâce à ces questions qu'on va développer et explorer différentes croyances autour des trompes-la-mort, qu'on va nous parler de l'aspect mythologique de la mort et que petit à petit on va en savoir plus sur l'histoire. Beaucoup de missions, peu de revenants pour s'en occuper, ce n'est pas un travail facile mais Elizabeth n'a pas le choix.
Je pense que le plus dur pour elle, c'est de devoir dire au revoir à son passé. Ce n'est pas évident de devoir mourir pour revenir sans être la même personne (enfin je suppose haha ). S'inventer une vie, mentir, faire tout pour que les humains ne connaissent par leur existence, la vie d'un revenant n'est pas de tout repos. 

Couverture du tome 2

Beaucoup de point positif sur ce roman, la seule chose que je puisse lui reprocher c'est les facilités prises par rapport à certains points de l'histoire. Ce n'est pas quelque chose qui m'a beaucoup dérangé mais j'ai trouvé certaines situations un peu trop facile. Après, je reste consciente que c'est un livre destiné à un public plus jeune et qu'il faut que l'intrigue reste accessible et pas trop tarabiscotée. 


Je pense qu'il a sa place dans les 5 finalistes du PLIB2019, en tout cas j'ai envie de lui donner sa chance et j'espère qu'il charmera nombre de lecteurs. J'ai hâte de lire la suite de cette aventure pleine de fantaisies en espérant que le deuxième tome soit à la hauteur du premier.
J'ai pu voir sur Babelio qu'il sortira le 20 mars prochain et j'aime encore une fois beaucoup la couverture.



Une histoire haletante dans une société victorienne, des personnages loufoques et décalés, du surnaturel, des secrets et des complots, des missions aux quatre coins de Londres, une plume efficace et agréable. 

Oseriez-vous défier la mort ou rentrer à son service ?


mercredi 6 mars 2019

Manga - Adieu, mon utérus de Yuki Okada


 Résumé : 
Yuki Okada, à trente-trois ans, a tout pour être comblée : mariée et heureuse, mère d'une petite fille, elle exerce également le métier qu'elle aime – autrice de mangas. Aussi, quand elle consulte son médecin à cause de règles anormales, elle ne se doute pas de la terrible nouvelle qui l'attend : malgré son jeune âge, elle développe en effet un cancer du col de l'utérus. Chamboulée et perdue, elle ne saura d'abord pas comment réagir, et affronter cette épreuve que la vie lui impose... Pourtant, très vite, elle comprend qu'il lui faudra faire des choix. Mais entre les avis de ses proches et du corps médical, comment savoir ce qu'elle souhaite vraiment ?

Aloha tout le monde !  

Encore un manga ? Et oui ! Je ne m'arrête plus :). Très différent d'Hungry Marie je vous parle aujourd'hui de Adieu mon utérus de Yuki Okada aux éditions Akata

J'avais vu quelques avis sur instagram et j'ai eu envie de me faire ma propre opinion dessus. Étant très sensible aux sujets qui portent sur les maladies et la médecine je me suis dit que ce serait une bonne idée de le lire. Je n'ai pas eu de cancer et je suis plutôt en bonne santé mais j'étais curieuse de connaître le parcours de cette femme face à cette terrible maladie. Ce qui m'a définitivement convaincu de le lire c'est qu'on m'a dit que le sujet était traité avec humour et légèreté, on est pas dans le pathos et l'auto-apitoiement. C'est un manga qui donne du courage et de la confiance qui nous laisse sur une note positive et joyeuse

C'est aussi une manière de me rassurer que de lire ce manga à cette période. En effet, ma grand mère est en pleine récidive d'un cancer du sein... C'est la troisième fois et c'est très dur de la voir comme ça... Même si je ne suis pas à sa place, le fait de lire l'expérience d'une femme atteinte d'un cancer (même si ce n'est pas le même ) et de voir qu'elle réussit à s'en sortir véritablement me donne de l'espoir pour que ma mamie se débarrasse, à son tour, pour de bon de sa "pitchoune" (c'est comme ça que Yuki appelle son cancer dans le livre ^^ ).

Yuki a 33 ans, c'est une mangaka passionnée, une femme et une maman comblée mais du jour au lendemain tout bascule quand on lui diagnostique un cancer de l'utérus... C'est grave, ce n'est pas facile mais elle peut s'en sortir grâce à une lourde opération. Pas question de se laisser abattre, elle va tout faire pour rester positive et se battre pour elle-même mais aussi pour sa famille. 
Dans ce manga autobiographique, Yuki nous raconte son parcours du diagnostic à la fin de son combat, on va vivre avec elle tout le processus de la maladie. 
Yuki nous raconte avec humour mais aussi avec simplicité, justesse et sincérité ses peurs, ses angoisses, ses doutes mais également ses petits bonheurs, sa joie de vivre et son amour pour sa famille.


Je trouve que c'est vraiment un bon manga, plein d'espoir, qui peut donner du courage et rassurer d'autres femmes qui traversent la même épreuve. 
Le sujet n'est pas très gai mais sachant que ce manga est publié quelques années après sa maladie on sait dès le début que l'histoire se termine bien. Elle ne s'apitoie jamais sur son sort, elle reste positive quoi qu'il arrive même si elle a peur, qu'elle a mal et qu'elle fait des crises d'angoisses.  
J'ai beaucoup aimé les personnages des autres patientes qui partagent sa chambre. D'abord sur la réserve vis à vis de ses femmes, elle fini par trouver auprès d'elles du réconfort, de la solidarité et beaucoup de courage : c'est très touchant. 
Sa famille est également très présente et la soutient dans cette épreuve. On a d'ailleurs un aperçu de l'effet que peut avoir le cancer sur ses proches et ce n'est pas facile pour eux non plus. 
J'aurais peut être aimé en savoir plus sur l'après opération. Même si elle nous dit que deux ans après elle va bien, j'aurai voulu en apprendre plus sur sa convalescence.  
C'est un beau manga, nécessaire, qui peut faire monter les larmes et l'angoisse mais qui peut également faire rire et sourire :).

Acheter le manga c'est aussi l'occasion de faire une bonne action pour la lutte contre le cancer ;).

Un témoignage touchant sur un sujet délicat, raconté sans détour avec humour et optimisme. 

vendredi 1 mars 2019

#PLIB2019 - Dix jours avant la fin du monde de Manon Fargetton


#ISBN9782075110808
#PLIB2019

Résumé :
Deux lignes d’explosions ravagent la Terre. Nul n’en connaît l’origine mais, quand elles se rejoindront au large de notre côte atlantique, notre monde sera détruit. Sur les routes encombrées de fugitifs qui tentent en vain d’échapper au cataclysme, six hommes et femmes sont réunis par le destin. Ensemble, ils ont dix jours à vivre avant la fin du monde... 

Aloha les lecteurs !

Aujourd'hui je viens vous parler d'un roman que j'ai lu il y a peu dans le cadre du PLIB2019 : Dix jours avant la fin du monde de Manon Fargetton. Il fait partie des 21 sélectionnés, je l'avais mis dans ma sélection personnelle et j'avais donc très envie de le lire.
Je n'ai lu qu'un seul autre roman de Manon Fargetton, c'était son tout premier : Aussi libre qu'un rêve. Son style a bien évolué et sa plume est beaucoup plus belle aujourd'hui. Elle a écrit ce premier livre toute jeune (à 18 ans il me semble ? ) et on peut constater qu'elle a fait du chemin depuis.
Je ne peux pas dire que j'ai passé un bon moment avec Dix jours avant la fin du monde parce qu'il m'a énormément stressé mais ce fut une très bonne lecture !


C'est un roman que je classerais dans du "pré-apocalyptique" puisqu'on se retrouve littéralement 10 jours avant la fin du monde. On va suivre plusieurs personnage tout au long de l'histoire et avoir leur différents point de vue.
Un jour, on apprend que des lignes d'explosion commencent à ravager la terre. La Nouvelle-Zélande est détruite et petit à petit le chaos commence à prendre place partout sur la planète. D'après les estimations, il reste 10 jours avant que tout soit dévasté et le dernier endroit qui sera touché est la Bretagne, où les deux lignes d'explosion se percuteront en dernier. Les gens se précipitent alors vers cet endroit pour espérer grappiller un peu de temps supplémentaire avec les gens qu'ils aiment.


Au milieu de tout ça, on trouve Lili-Ann, une jeune fille étudiante à Paris, qui veut rentrer voir sa sœur en Bretagne pour vivre ses derniers jours. Sur son chemin elle va rencontrer Brahim, un chauffeur de taxi, qui va l'aider à rentrer chez elle, puis Valentin, Sarah et Gwen ainsi que d'autres personnages qu'on rencontrera un peu plus tard.

C'est un roman très prenant qui se lit hyper vite. J'ai littéralement avalé les pages et en deux jours, ce beau bébé de presque 500 pages était fini. La tension devient de plus en plus forte au fur et à mesure qu'on tourne les pages, il y a un décompte à chaque début de chapitre et c'est très stressant. Je n'ai pas pu m'empêcher de m'imaginer à la place des personnages et le fait que l'action se passe en France aide beaucoup à visualiser. Qu'est-ce que j'aurai fait si il ne me restait que 10 jours à vivre ? Comment retrouver sa famille alors que toutes les routes sont bloquées ? Des embouteillages à perte de vue, la nourriture commence à manquer, les gens commencent à devenir fou... 


A travers chaque points de vue des personnages on découvre différentes réactions face à ce drame. Tristesse, déni, violence, peur, acceptation, espoir... C'est dans une situation comme celle là que les vrais visages se révèlent, que des liens improbables se tissent, que les questionnements prennent tout leur sens. C'est terrible ce qu'il se passe dans ce roman mais il n'y a pas tellement d'action. Manon Fargetton nous propose un livre plutôt tourné vers la réflexion et l'humain à travers les différents portraits des personnages que l'on suit. 
Ils sont tous très différents et leurs personnalités s'opposent mais se complètent aussi d'une certaine façon. Je ne suis pas sûre que ces personnages se seraient liés d'amitié dans un autre contexte mais c'est justement ça qui est intéressant.


Je n'ai pas apprécié tous les personnages et j'ai eu du mal à comprendre certaines réactions de leur part. Lili-Ann que j'ai trouvé assez égoïste par moment est pourtant un personnage central de l'histoire. Sans elle, je pense qu'il n'y aurait pas eu le même groupe mais elle m'a quand même pas mal énervée. Valentin est un personnage touchant et ce qu'il lui arrive n'est vraiment pas facile, Lili-Ann est très dure avec lui et j'ai trouvé ça plutôt injuste. Elle le juge sans le connaître et sans lui laisser le temps de "faire ses preuves" et lui dit des choses très brutales. Brahim est génial, le chauffeur de taxi a le cœur sur la main, il aide tout le monde du mieux qu'il le peut et veut faire le bien autour de lui. C'est une personne profondément bonne et je ne suis pas sûre qu'il y ait une once de méchanceté dans ce personnage. C'est d'ailleurs à cause de ce qu'il lui arrive que j'ai du mal avec la fin. SPOILER Je ne trouvais pas nécessaire de tuer ce personnage. D'accord, son dernier geste est héroïque et reste en adéquation avec ce qu'il est, mais il avait enfin trouvé le bonheur avec quelqu'un pourquoi le lui reprendre ? Pareil pour Béatrice, pourquoi lui enlever son bonheur alors qu'ils avaient trouver une solution pour s'en sortir ? FIN SPOILER
Le couple Sarah et Gwen est spécial. Autant Sarah je n'ai pas spécialement d'opinion sur elle et je comprends plus ou moins sa façon de voir les choses. Mais Gwen... j'avais envie de rentrer dans le livre pour le secouer.
Il m'a tellement énervé, je n'ai pas du tout compris ce personnage, il n'y a qu'à la fin où je me suis dis : "Et ben ! Pas trop tôt mon gars, enfin tu te réveilles !"
C'est dur de parler des personnages sans spoiler l'histoire mais je vais essayer.
Gwen est un écrivain et sa passion, ce qui le fait vibrer, sa raison de vivre, c'est bien l'écriture. Mais dans de telles circonstances je n'ai pas vraiment compris pourquoi il continuait à écrire coûte que coûte en délaissant celle qui l'aime. Et puis les passages de son histoire dans le roman m'ont profondément ennuyé et j'avoue avoir très vite arrêter de les lire. J'aime vraiment pas ça dans un livre, c'est comme avec Fangirl de Rainbow Rowell, les passages de fanfiction je les ai sauté (#sorrynotsorry haha ). J'avais envie d'être au cœur de "l'action", avec les personnages, pas dans un autre récit. Après ce n'est qu'une opinion personnelle, peut être que ces passages ont beaucoup plu à d'autre, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire : ). 


Bref ! Pour revenir à l'histoire, j'ai été frustrée par la fin et j'aurais aimé avoir plus d'explication sur les lignes d'explosions et sur ce qui arrive après. Un épilogue peut être ? Le côté SF/fantastique m'a un peu dérangé parce que ça tranche avec le reste de l'histoire. J'ai quand même lu les derniers passages de l'histoire de Gwen pour avoir un semblant de réponse mais c'est trop tiré par les cheveux j'ai trouvé et ce n'est pas très crédible.

Cependant, ce roman reste une très bonne lecture. La plume de Manon Fargetton est belle et très agréable à lire, j'ai pris plaisir à tourner les pages. Malgré la fin qui m'a frustré et les passages du roman de Gwen, je garde une très bonne impression sur ce roman et pense qu'il fera partie de mes 5 finalistes ; ). 


Un roman jeunesse stressant mais prenant, une histoire à la limite du réel, des personnages attachants et des réflexions très intéressantes, je vous encourage à lire ce livre et à vous faire votre propre opinion dessus : ).